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Qu’attendre d’une analyse : le concept de guérison en psychanalyse

Dernière mise à jour : 22 juil.



photo d'une forêt

Nous avons vu dans un article précédent comment Freud et Lacan concevaient la guérison en psychanalyse. Qu'en est il de leurs successeurs ? La question de la guérison en psychanalyse ne fait pas consensus parmi les psychanalystes. Certains la refusent, d’autres l’ignorent, d’autres encore la raillent, mais chacun en a une définition différente. Peu de livres et d'articles ont été publiés sur ce sujet mais nous pouvons tenter de tirer quelques constantes dans la vision de la guérison par les analystes.


Une transformation

André Green reconnaît que la question n’est pas facile à trancher, la notion de guérison renvoyant au modèle médical d’une part, et d’autre part parce qu’il est légitime de se demander de quoi on guérit en psychanalyse. Pour lui, « en psychanalyse, on guérit moins qu’on ne se transforme1 ». Envisager la question de la guérison sous l'angle de la transformation serait donc une première piste.


En effet, pour Nathalie Zalstman, le terme guérison n’est pas fréquent et est même quasiment devenu « tabou » dans la littérature contemporaine2, le terme employé étant en général plutôt celui de « changement ».


Pour certains, le fait de guérir est pensé comme un retour en arrière, à un temps où le symptôme n’existait pas. Pour d’autres, le fait de guérir est un processus qui nous emmène vers un avenir. Dans cette acception, il s’agit de ne plus être comme avant, de faire le deuil d’un état antérieur, il s’agit d’un processus dynamique et il semble que ce soit ce que Freud désignait sous le terme de « guérison analytique ». Il s’agit de créer une nouvelle situation psychique, un nouveau mode d’être.


Freud se méfiait du désir de guérir pouvant aller jusqu’à la furor sanandi. Pour Patrick Landman, l’une des raisons de cette méfiance est que le désir de guérir peut ramener au pire car « vouloir guérir peut signifier vouloir normaliser, mais normaliser quoi ? Normaliser ce qui est par essence anormal : le désir, la vérité et la jouissance3 ».


En effet, nous pouvons nous demander à quelle "normalité" il s'agit de faire référence, pour parler de guérison, que serait la "santé psychique" ? Une fois encore, la question de la norme se pose car la guérison doit être à chaque fois singulière. En ce domaine non plus, il ne saurait y avoir de « norme » ou d’idéal, la cure devant permettre de se libérer des aliénations.


La fin des aliénations

En psychanalyse, le symptôme est aussi le lieu des identifications aliénantes. Il est une parole en attente de reconnaissance, que le sujet doit pouvoir entendre afin de se désaliéner.


Pour Victor N. Smirnoff, la demande du patient n'est pas celle d’une « simple guérison » mais un espoir de « changer de vie4 ». Derrière sa demande, l’attente fondamentale du patient qui veut effectuer dans son existence une rupture est une « rupture de sens5 ». L’enjeu de la cure est le sujet lui-même et non ses obsessions, son angoisse ou son impuissance. « Il ne s’agit pas d’affranchir le sujet de quelque chose qui l’aliène, mais de faire cesser l’aliénation dans laquelle il se maintient6 ».


L’analyse permettrait de s’affranchir de sa position imaginaire aliénante, celle de n’avoir été, depuis toujours, que l’objet du désir d’un autre, qui l’empêchait de vivre.


Il questionne également dans ce texte l’idée de « progrès ». S’il s’agit que le patient « aille mieux », comment l’apprécier ? S’agit-il d’un progrès par l’effacement des symptômes ou bien du constat d’une efficience accrue dans sa vie professionnelle ou sociale ? Ces progrès sont-ils dus au fait qu’il « y a eu de l’analyse », ou bien y a-t-il eu suggestion, transfert, manipulation ? Le progrès pour Smirnoff consisterait en un cheminement qui mène « du plus archaïque vers le plus élaboré », qui mène à « substituer, au jeu primaire du conflit pulsionnel, d’autres formes de conflits mieux appréhendés et davantage accessibles à des solutions moins destructrices, plus économiques et plus productives7 ». Il s’agirait d’atténuer tout autant l’impétuosité des pulsions agressives que les demandes archaïques de soins et d’amour.


Une perte

Jean-Claude Lavie, lui, compare la guérison à un sacrifice. Il identifie la résolution du symptôme à un préjudice, à la perte d’un objet précieux. Citons-le : « la guérison, c’est la fin du génie qu’il y a dans le symptôme8 ». Il compare même la guérison à l’amputation d’un membre gangrené.


En effet, le désir de guérison est ressenti par le moi comme un danger et une menace d’anéantissement. Toute demande de guérir est aussi un désir de ne pas guérir. Guérir signifie renoncer à une part de soi à laquelle on tient même si l’on prétend vouloir s’en débarrasser, cet espace, peut-être, de liberté intérieure qui fait peur. En outre, le symptôme est une tentative d’auto-guérison et en ce sens la guérison représente un gain mais aussi une perte. Est-ce pour cette raison que les psychanalystes résistent à employer le terme de « guérison » ? Alors qu’ils pourraient s’en emparer comme d’un processus de création.


La création d’un état nouveau

Pour certains analystes en effet, le travail de guérison est considéré comme la création d’un état nouveau, état qui n’existait pas auparavant. Il peut s’agir de reconnaître sa propre activité psychique dans ses aspects inconscients, aspects qui échappent au sujet, et de reconnaître la responsabilité de ses propres pulsions. Prendre sa part de responsabilité en quelque sorte dans ce qui arrive. Il s’agirait d’un « moi enrichi du ça » selon la formule de Michelle Lalive d’Epinay9.


Pour Pierre Fédida « Il ne s’agit pas tant de chercher à guérir que, plutôt, de rechercher la production d’un nouvel “état mental” et de l’entretenir de façon autarcique pour s’extraire du tourment harcelant de la vie psychique10 ».


Nathalie Zaltzman, quant à elle, dit que la guérison consiste à « ouvrir les prisons d’invention des solutions maladives11 ».


Pour Geneviève Vialet-Bine, il s’agit d’un processus en mouvement qui dure toute la vie et même après la fin de l’analyse. « Le signifiant de guérison trop connoté médicalement […] ne me semble pas le plus adéquat pour spécifier ce qu’il y a de curatif dans une cure analytique. D’abord parce que guérison me semble renvoyer à un achèvement, à un état, à une finalité voire à une normalisation à un état antérieur, alors que ce qui se produit lors d’une analyse est de l’ordre d’un processus dont nous savons qu’il ne s’achève, ni ne s’accomplit définitivement lors même de la dernière séance mais dans l’après coup de toute la suite de la vie 12».


Pour Jean Favreau13, ce que cherche l’analyste, ce n’est pas à guérir son patient, c’est à faire advenir le processus analytique. En d’autres termes, pour être thérapeutique, la psychanalyse doit exclure la volonté consciente et directe de guérir le symptôme. Ceci rejoint l’idée de Freud du « bénéfice annexe ». Jean Favreau insiste aussi sur le fait que la psychanalyse a pour objet la condition humaine et non la maladie elle-même, qui reste l’objet d’étude de la psychiatrie. Ceci nous rappelle la formule de Freud à Elisabeth von R. qui parlait de « transformer votre misère hystérique en malheur banal », c’est-à-dire rendre la vie supportable et envisager la guérison comme le projet de transformer une souffrance en en révélant le sens caché. La guérison serait ainsi la capacité à faire preuve d’une plus grande solidité face aux aléas de la vie et aux épreuves futures.


Pour Michel de M’Uzan, l’objectif implicitement proposé est que devienne actuel ce qui n’était que potentiel, « bref que s’établisse ce qui n’a jamais existé14 ». En ceci il distingue la notion de guérison psychanalytique de la guérison médicale, qui est le rétablissement d’un état de non-maladie antérieur. L’objectif d’une analyse serait « la concrétisation de potentialités que l’organisation névrotique, en dépit de sa valeur, aurait étouffées15 ».


Pour Danièle Epstein, il s’agit d’une aventure humaine. Guérir en psychanalyse c’est « savoir perdre et se perdre pour se trouver, pour se retrouver et s’engager au plus près de son désir ». C’est « renoncer à l’absolu du Bonheur et du Bien, guérir des illusions, pour se saisir des rencontres, des hasards de la vie, et rebondir16 ». L’analyste étant « le seul à soutenir cette aventure de la condition humaine, à soutenir la vérité de la condition humaine ».


Pour d’autres, l’analyse est principalement une thérapie.


Une thérapie

Marc Léopold Lévy estime que « si la psychanalyse est une cure, c’est bien parce que c’est un traitement17 ». Il souhaiterait soigner la psychanalyse elle-même de la façon dont elle se présente, de son énonciation car « penser la guérison comme surcroît provient d’une maladie qui a ses origines dans sa genèse ». Freud était neurologue quand il s’est intéressé à l’hystérie et la conséquence en est que la psychanalyse établit son discours en référence à la médecine conventionnelle, allopathique. Pour lui, les critères d’évaluation de la médecine conventionnelle ne conviennent pas à la psychanalyse et la psychanalyse doit plutôt se comparer aux médecines traditionnelles, comme par exemple la médecine chinoise car « elle traite le terrain, le terrain comme corps de jouissance toujours en excès et ceci afin d’accéder au désir18 ». Et c’est bien parce que la psychanalyse traite le patient de façon globale que la guérison viendra en surcroît du traitement de fond.


Radmila Zygouris, quant à elle ne conçoit pas « de psychanalyse qui ne soit thérapeutique19 » et si l’analyse ne donne pas forcément le bonheur, elle offre l’aptitude à le rencontrer quand l’occasion se présente. La visée de la cure n’est pas le symptôme en soi, isolé du contexte, mais son rôle dans l’économie psychique du sujet. L’objet de la cure pourrait être de désaliéner le sujet de son symptôme afin qu’il sache « faire avec ». Et l’analyse ne guérit pas nécessairement d’un symptôme mais « elle guérit de la nécessité du symptôme20 ».


Danièle Epstein pense que « la cure analytique est une expérience intime, unique, existentielle, pas reproductible21 ». Elle oppose les thérapies comportementales et cognitives et la psychanalyse, « de la même façon qu’on comparerait un produit manufacturé de grande consommation à la création d’une œuvre unique, d’une pièce-sur-mesure, comme si une affiche reproductible était comparable à une œuvre d’art unique22 ».


La politique du soin actuelle, trop souvent, en se limitant au symptôme, finit par traiter l’homme comme un produit normalisé. Alors que la psychanalyse cherche à faire advenir un nouvel état psychique, Danièle Epstein affirme que « le temps n’est plus, pour la psychanalyse, à jouer la belle indifférence à la souffrance, il y a aujourd’hui nécessité et urgence à sortir du bois et assumer ce terme de guérison23 ». Elle rappelle que la visée de Freud fut dès l’origine thérapeutique et notamment sa phrase selon laquelle « on ne se fixera jamais comme but du traitement autre chose que la guérison pratique du malade, le rétablissement de sa capacité de réalisation et de jouissance24 ».


Pour de nombreux analystes, la question de la guérison en analyse est liée à celle de la vérité.


Un effet de vérité

C’est en soignant ses patientes hystériques que Freud découvre les effets de la vérité sur ses patients et il dira dans L’analyse finie et l’analyse infinie que « la relation analytique est fondée sur l’amour de la vérité25 ». Le langage névrotique doit être décodé afin de faire apparaître une vérité refoulée.


À sa suite, Jean-Luc Donnet écrit que même si la perspective de faire disparaître le symptôme rien qu’en en découvrant la signification cachée s’est vite avérée insuffisante « le principe d’une vérité qui guérit reste fondamental en psychanalyse26 ».


Pour Patrick Merot « il existe dans toute psychanalyse un lien primordial entre guérison et vérité, c’est-à-dire entre guérison et progrès de la vérité du sujet par rapport à lui-même27 ». Cependant, ce n’est pas le souci de la vérité qui est nouveau dans l’invention freudienne. « Ce qui fait l’absolue nouveauté de Freud dans cette quête de la vérité, c’est de situer le cœur de celle-ci au niveau de ce qu’il va appeler l’inconscient, dans le plus inaccessible du sujet, et d’identifier un paramètre décisif de celle-ci dans la poussée pulsionnelle. Avouer ce que l’on sait n’est rien. Dire ce que l’on ignore est une tout autre affaire28 ».


Patrick Merot ajoute que « c’est à cette position particulière de la vérité que celle-ci tient ses pouvoirs de guérison ». En effet, dans La question de l’analyse profane, Freud comparait l’analyse à la confession tout en précisant qu’elles ne se confondent pas. « En confession, le pêcheur dit ce qu’il sait, en analyse le névropathe doit dire davantage29 ».


Pourtant la question de la vérité en psychanalyse est davantage clinique que théorique et il est difficile d’en fixer les repères. Comment distinguer le vrai du faux ? Freud au départ pensait que la vérité historique et la levée des refoulements devaient permettre la cessation du symptôme. Mais, en 1937 dans l’article Constructions dans l’analyse il abandonne la question de la vérité historique et affirme que rien ne garantit la vérité de ce qui est remémoré mais que des énoncés construits peuvent avoir le même effet qu’un souvenir retrouvé. Une construction fausse peut opérer le même résultat qu’une construction « vraie », le même résultat qu’un souvenir remémoré car pour Freud, ces constructions font effet de vérité pour le patient. « La vérité évolue donc de la position d’un “ça existe donc c’est vrai” à la fonction heuristique d’un “ça existe du fait de l’énonciation”30 ». Il y a prise en compte de ce qui insiste dans la subjectivité de celui qui parle. « En psychanalyse, c’est l’effet de vérité qui guérit31 ».


Le symptôme apparaît comme le plus intime du sujet, « sa création, son invention singulière, dressé sur le chemin trop dangereux du désir32 ». Déjà dans les Études sur l’hystérie, Freud nous dit que ce symptôme a son mot à dire et qu’il prend « part à la conversation33 ». Et Lacan voyait dans le symptôme « le retour de la vérité dans la faille d’un savoir34 ». C’est pour cette raison que l’analyste ne cherche pas en première intention à le supprimer mais plutôt à l’écouter, à écouter ce qu’il a à dire, en tant qu’il serait la voix de l’inconscient. Et alors le symptôme disparaît car il devient obsolère et il ouvre la voie au désir inconscient et à la vérité du sujet.


Il y a dans une demande d'analyse, une demande de savoir. Et pour que la demande de savoir émerge, il faut que certaines résistances cèdent. Le désir de savoir pourra être suscité par la demande que lui adresse l’analyste de parler d’autre chose que de ses symptômes.


Cette mise au jour de ce savoir propre au patient, dénommé « inconscient » par Freud produit un effet émancipateur. Avec la levée du refoulement, le sujet s’éveille à son discours propre. Pour André Green, il ne s’agit pas de « se connaître mais de se reconnaître35 », ce qui n’est pas si simple car « ce qui n’est pas de l’ordre du conscient reste toujours une langue étrangère qui, pour être sa langue maternelle, n’en reste pas moins d’acquisition toujours incertaine36 ».


La fin de la cure

À la fin de la cure, le sujet devrait donc se reconnaître, savoir ce qu’il dit et ne plus se penser irresponsable des effets de sa parole. Guérir pour le sujet implique qu’il prenne la responsabilité de ce que son symptôme a à lui dire. C'est la patient qui se guérit.


Comme l’écrit Maurice Blanchot, pour qu’il y ait guérison, au sens d’une reconnaissance comme le formulait André Green, il faut que la vérité vienne du dedans. Ce n’est donc pas le psychanalyste qui guérit, mais le sujet qui se guérit. « Celui qui parle et qui accepte de parler auprès d’un autre trouve peu à peu les voies qui feront de sa parole les réponses à sa parole […] Il faut que la réponse, même venant du dehors, vienne du dedans, revienne à celui qui l’entend comme le mouvement de sa propre découverte lui permettant de se reconnaître et de se savoir reconnu par cet étrange, vague et profond autrui qu’est le psychanalyste et où se particularisent et s’universalisent tous les interlocuteurs de sa vie passée qui ne l’ont pas entendu37».


Ainsi, la guérison revient à l’analysant, ainsi que la définition de celle-ci. Lacan lui-même semblait le penser lorsqu’il prononça la phrase suivante : « Une analyse n’a pas à être poussée trop loin. Quand l’analysant pense qu’il est heureux de vivre, c’est assez38 ».


1 GREEN André, préface du livre de Monique Totah, Freud et la guérison, la psychanalyse dans le champ thérapeutique, Paris, L’Harmattan, « Études psychanalytiques », 2001, p. 7

2 ZALTZMAN Nathalie. De la guérison psychanalytique. Paris, Presses universitaires de France, « Épîtres », 1998, p. 71

3 LANDMAN Patrick, « Freud antithérapeute ? », in Par surcroît ? Symptôme, vérité, guérison, Paris, L'Harmattan, 2013, p. 99

4 SMIRNOFF Victor N., « ... Et guérir de plaisir », in L'idée de guérison,Nouvelle revue de psychanalyse, n° 17, Paris, Gallimard, 1978, p. 151

5 Ibid.

6 Ibid.

7 SMIRNOFF Victor N., « L'avenir nous appartient », in Quelle guérison ? Mal, maladie, malaise [actes des Entretiens de psychanalyse, janvier 2008], Paris, Presses universitaires de France, 2009, pp. 180-181

8 LAVIE Jean-Claude, « Guérir de quoi ? », in L'idée de guérison, Op. Cit., p. 198

9 LALIVE D'ÉPINAY Michelle, « Évolution des concepts de maladie et de guérison en santé mentale, et travail de guérison en psychanalyse », Psychothérapies, volume 23, Chêne-Bourg, Médecine et Hygiène, 2003/1, p. 30

10 FEDIDA Pierre. « Guérir du psychique ». in FORUM DIDEROT. Qu'est-ce qui guérit dans la psychothérapie ?, Paris, Presses universitaires de France, 2001, p. 71

11 ZALTZMAN Nathalie. De la guérison psychanalytique, Op. Cit., p. 71

12 VIALET-BINE Geneviève, « Entre transfert et savoir : l'acte et la vérité du sujet », in Qu'est-ce que la guérison pour la psychanalyse ?, Paris, EDP Sciences, 2016, p. 270

13 PERSINE Marianne– Entretien avec Jean Favreau – [vidéo en ligne]. Société psychanalytique de Paris, 1990. 1 vidéo. 1 h 47 mn. Disponible à https://www.spp.asso.fr/vimeo-video/jean-favreau/

14 DE M'UZAN Michel, La bouche de l'inconscient, Paris, Gallimard, « Connaissance de l'inconscient », 1994, p. 36

15 DE M'UZAN Michel , Op. Cit., p. 37

16 EPSTEIN Danièle, « Guérir au-delà du semblant », in Qu'est-ce que la guérison pour la psychanalyse ?, Op. Cit., p. 65

17 LÉVY Marc-Léopold, « La psychanalyse, si elle soigne radicalement, ne guérit que partiellement », in Par surcroît ? Symptôme, vérité, guérison, Op. Cit., p. 117

18 Ibid., p. 118

19 ZYGOURIS Radmila, « Le lieu de la plus grande force », in « L'envie de guérir », Revue Pratiques, n°33, Malakoff, Les éditions des cahiers de la médecine utopique, 2006, p. 17

20 Ibid.

21 EPSTEIN Danièle, Op. Cit., p. 52

22 Ibid., p. 49

23 Ibid., p. 52

24 FREUD Sigmund, La Technique psychanalytique, Paris, Presses universitaires de France « Quadrige », 2013, p. 7

25 FREUD Sigmund. L'analyse finie et l'analyse infinie, Paris, Presses universitaires de France « Quadrige », 2019, p. 38

26 DONNET Jean-Luc, « En quoi la guérison psychanalytique vient-elle de surcroît ? », in Roger Perron. Psychanalystes, qui êtes-vous ?, Paris, InterEditions, 2006, p. 28

27 MEROT Patrick, « Guérison et vérité », in Association psychanalytique de France, Quelle guérison ? : mal, maladie, malaise : [actes des Entretiens de psychanalyse, janvier 2008], Op. Cit., p.19

28 MEROT Patrick, Op. Cit., p.35

29 FREUD Sigmund, La question de l’analyse profane, Op. Cit., p. 12

30 KOLKO Catherine, « L'inanimé dans la langue », in Qu'est-ce que la guérison pour la psychanalyse ?, Op. Cit., p. 151

31 Ibid., p. 159

32 VIALET-BINE Geneviève, Op. Cit., p. 271

33 FREUD Sigmund, Œuvres complètes, psychanalyse, Volume II, Paris, Presses universitaires de France, 2009, p. 323

34 LACAN Jacques, « Du sujet enfin en question », in Écrits, Paris, Éditions du Seuil, « Le Champ freudien », 1966, p. 234

35 GREEN André, préface du livre de Monique Totah, Op. Cit., p. 11

36 Ibid.

37 BLANCHOT Maurice, L'entretien infini, Paris, Gallimard, 1969, 640 p.

38 LACAN Jacques, Université de Yale, 1975, cité par Patrick de Neuter, La cure psychanalytique : pour guérir de quoi ?, in Le Bulletin Freudien, n° 20, avril 1993



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